Mardi 17 juin 2014, les dirigeants de Tredi ont invité les élus et les Associations à une réunion d'information sur le projet d'incinération à Salaise-sur-Sanne (Isère).
En plus des responsables de Tredi et du Groupe Séché, était présent Monsieur Ron Mc Dowall, un néo-zélandais présenté comme "expert de l'ONU" pour certains, comme "consultant" par d'autres : nuance d'importance quant à sa relation réelle avec Tredi et sur le niveau de convergence de leurs intérêts respectifs.
Nous ne relaterons que les points qui nous paraissent importants.
- Le stockage des 15 000 tonnes d'hexachlorobenzène (dont les 9 000 tonnes qui seraient en jeu pour venir en France) est à proximité d'une population de 200 000 habitants. Nous comprenons l'émoi que peut provoquer la présence de produits hautement toxiques au milieu d'environ 1 % de la population australienne. L'Australie compte 22 millions d'habitants, mais pour une superficie de 14 fois la France : un manque de discernement évident dans la localisation du site.
- A cause des caractéristiques du produit, son incinération exige de le mélanger à d'autres déchets : 40 000 tonnes pour les 9 000 tonnes d'hexachlorobenzène (HCB).
- D'après les Conventions qui réglementent la circulation des produits dangereux, ils ne peuvent être exportés que si le pays exportateur est dans l'impossibilité de les traiter.
L'incinération en Australie étant a priori exclue, huit autres technologies auraient été testées. Elles ne seraient pas possibles pour trois raisons :
- soit un problème d'échelle (quantité à détruire trop importante)
- soit un problème d'émissions (trop de rejets polluants)
- soit un refus gouvernemental
Ce dernier point nous conforte dans notre position : le problème n'est pas technique, mais politique.
NOUS CONTINUONS DONC NOTRE COMBAT.