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Publié le jeudi 24 mars 2011 à 22:48:00

La CRIIRAD(1) possède cinq balises de surveillance de la radioactivité atmosphérique (Le Péage-de-Roussillon, Romans, Valence, Montélimar et Avignon) et une balise pour la radioactivité aquatique (Avignon).

Résultat des contrôles de ce matin : aucune contamination directe sur les 6 balises. Bien entendu la surveillance continue.

Qu'en est-il des mesures officielles ?
Nous n'en savons rien. Les pays possèdent des stations de mesures, mais les chiffres sur la contamination de l'air ne sont pas accessibles.
De plus, un réseau de stations de mesures (une soixantaine) a été mis en place sur toute la planète par l'OTICE (Organisation du Traité d'Interdiction Complète des Essais nucléaires) destiné à contrôler qu'aucun essai nucléaire souterrain n'est effectué en violation des dispositions du traité. La CRIIRAD a essayé d'obtenir, sans succès, des résultats de mesure. Suite à l'accident de Fukushima, ces résultats pouvaient transiter par l'AIEA(2) et l'OMS(3), mais ni l'une ni l'autre ne les ont rendus publics.

Suite à ce Black-out international, la CRIIRAD déclare : "Depuis plus de dix jours, la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi rejette des produits radioactifs dans l'atmosphère : ces rejets ne sont ni maîtrisés ni quantifiés. Dans le même temps des stations de mesures réparties sur l'ensemble de notre planète enregistrent les niveaux de radioactivité de l'air et suivent pas à pas l'évolution de la radioactivité dans l'espace et dans le temps… mais veillent jalousement à ce que ces données restent secrètes.
Cette situation est choquante en temps normal, totalement inacceptable en situation d'urgence radiologique. Et d'autant plus inacceptable que ce réseau est financé par l'argent public !"

Cela signifie que les informations officielles que nous recevons passent par le filtre des responsables politiques et nous savons que les nôtres veulent d'abord et à tout prix rassurer la population (au risque de dire n'importe quoi, et c'est déjà arrivé, non?).

En conséquence, la CRIIRAD lance l'appel suivant : "La publication des données du réseau CTBTO (l'OTICE en Français) ainsi que des installations nucléaires nord-américaines nous auraient renseignés précisément sur les niveaux de contamination de l'air et nous auraient permis d'évaluer de façon fiable les niveaux de risque bien avant que les masses d'air contaminé n'arrivent sur l'Europe.
La CRIIRAD lance un appel international, invitant citoyens, associations, scientifiques, élus… de tous pays à se mobiliser à ses côtés afin d'exiger que les résultats relatifs à la contamination radioactive de l'air, obtenus grâce à l'argent public, soient mis à la disposition du public ET SERVENT A SA PROTECTION."

La position de Sauvons Notre Futur est claire : nous comprenons et soutenons avec vigueur cet appel.

Nous terminerons sur une note optimiste :
Tchernobyl, c'était il y a 25 ans. Or la période du Césium 137 est de 30 ans (temps au bout duquel l'activité est divisée par deux) : donc plus que 5 ans, ce n'est pas une bonne nouvelle ça !!!

(1) CRIIRAD : Commission de  Recherche et d'Information  Indépendantes sur la Radioactivité
(2) AIEA : Agence Internationale de l'Energie Atomique
(3) OMS : Organisation Mondiale de la Santé

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Publié le mardi 22 mars 2011 à 18:11:00

Suite à la réunion publique qui s'est tenue à Sablons (Isère) le lundi 14 février 2011, Monsieur Bruno Le Sech(1) accuse les Associations Vivre et Sauvons Notre Futur de mentir délibérément aux habitants du canton (confer l'article intitulé "GDE : le directeur réagit" publié en page 30 de l'édition N° 3374 de l'hebdomadaire Le Réveil).

 Paragraphe retiré le vendredi 1er avril 2011 suite à la mise en demeure du Cabinet Clyde & Co, Conseil habituel de GDE (courrier du vendredi 25 mars 2011).

Paragraphe réinséré le dimanche 17 juillet 2011 suite aux précisions apportées par l'AFNOR (courrier du mercredi 8 juin 2011).

Monsieur Le Sech va-t-il encore affirmer que les Associations Vivre et Sauvons Notre Futur mentent délibérément si nous révélons que le site GDE de Salaise-sur-Sanne (Isère) ne respecte pas, à ce jour, l'intégralité de la réglementation qui lui est imposée ?                       

En effet, l'article 5 de l'arrêté du 15 mars 2005 relatif aux agréments des exploitants des installations de stockage, de dépollution, de démontage, de découpage ou de broyage des véhicules hors d'usage stipule que "Le titulaire de l'agrément est tenu d'afficher de façon visible à l'entrée de son installation le numéro de son agrément et sa date de fin de validité."

Paragraphe retiré le vendredi 1er avril 2011 suite à la mise en demeure du Cabinet Clyde & Co, Conseil habituel de GDE (courrier du vendredi 25 mars 2011).

Paragraphe réinséré le dimanche 17 juillet 2011 suite aux précisions apportées par l'AFNOR (courrier du mercredi 8 juin 2011).

Or, le site GDE de Salaise-sur-Sanne ne respecte pas cette prescription pourtant élémentaire. Pas d'affichage indiquant le numéro d'agrément du broyeur et sa date de fin de validité visible à l'entrée de l'Etablissement ! Et cela, sans que les Inspecteurs de la DREAL(2), qui contrôlent cette entreprise, aient relevé la non-conformité.

 

 

Paragraphe retiré le vendredi 1er avril 2011 suite à la mise en demeure du Cabinet Clyde & Co, Conseil habituel de GDE (courrier du vendredi 25 mars 2011).

Paragraphe réinséré le dimanche 17 juillet 2011 suite aux précisions apportées par l'AFNOR (courrier du mercredi 8 juin 2011).

Si un doute subsistait encore dans l'esprit de quelques Citoyens, nous les invitons à aller vérifier de visu, à l'entrée du site GDE (ZI Portuaire - 38150 Salaise-sur-Sanne), que nous ne mentons pas ! Mais dépêchez-vous, car nous espérons que GDE va réagir très rapidement et que l'affichage sera conforme dans quelques jours !

En conséquence, samedi 19 mars 2011, par courrier recommandé avec avis de réception, notre Association a informé Monsieur Eric Le Douaron, Préfet de l'Isère, du non-respect de cette réglementation. Le même jour, nous avons adressé une copie de ce courrier à Monsieur le Directeur de la DREAL Rhône-Alpes ainsi qu'à Monsieur Jean-Paul Saison, Président du Conseil de Surveillance du groupe GDE et à Monsieur Philippe Navarre, Président de la Commission Locale d'Information GDE.

Au lieu de nous considérer comme des "partenaires", Monsieur Le Sech tente de nous faire passer pour des menteurs. Nous réaffirmons avec force notre déception de constater qu'il préfère les relations conflictuelles aux relations de confiance avec les Associations. Mais puisqu'il a adopté cette attitude, qu'il sache cependant que nous ne nous laisserons ni bâillonner, ni calomnier.

Pour lire l'article intitulé "GDE : le directeur réagit"  Cliquez 
Pour lire le courrier adressé samedi 19 mars 2011 à Monsieur le Préfet de l'Isère Cliquez 

(1) Monsieur Bruno Le Sech : Secrétaire Général représentant GDE

(2) DREAL : Direction Régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement

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Publié le mardi 22 mars 2011 à 15:01:00

Iodure de potassium 

 

Suite à des demandes de la population à notre Association et à de nombreuses autres : pour l'instant, il n'est pas justifié d'utiliser les comprimés d'iodure de potassium (communément appelés comprimés d'iode) fournis dans un rayon de 10 km autour de la centrale nucléaire de Saint-Alban/Saint-Maurice (Isère) pour prévenir l'arrivée du nuage radioactif venant du Japon prévue pour le mercredi 23 mars.

Ceci est bien entendu valable pour les personnes en dehors de ce secteur qui voudraient acheter en pharmacie ces comprimés et qui, nous le savons, ont pensé ou essayé de le faire.

Cela fait partie de nos tâches de sentinelle de l'environnement. Nous nous tenons informés des dangers que pourrait subir la population. Nous avons la chance d'avoir des sources autres que les informations officielles, contrairement à l'époque de Tchernobyl.

Donc pas de panique !

Merci de votre confiance.

 

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Publié le samedi 19 mars 2011 à 16:46:00

Pour lire la chronique N° 5 du 19 mars 2011 Cliquez

Nota : toutes les chroniques publiées sont accessibles à partir du module "LES CHRONIQUES DU PRESIDENT" qui se trouve à droite de cette page.

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Publié le mercredi 16 mars 2011 à 19:35:00

Suite à la réunion publique qui s'est tenue à Sablons (Isère) le lundi 14 février 2011, dans un article publié dans l'hebdomadaire Le Réveil du jeudi 3 mars 2011, Monsieur Bruno Le Sech accuse les Associations Vivre et Sauvons Notre Futur de mentir délibérément aux habitants du canton. Dans ce même article, il met aussi en cause deux Elues : Madame Michèle Rivasi, Députée Européenne et Madame Christine Masson, Maire du Péage-de-Roussillon (Isère). 

En réponse à ces accusations, nous vous invitons à lire nos réactions publiées dans l'hebdomadaire Le Réveil du jeudi 10 mars 2011.

Pour consulter ces deux articles Cliquez

Au risque de nous répéter, nous reprécisons ceci :
En fin de réunion des participants nous avaient fait part de leur déception devant la modération jugée excessive de nos propos. En début de réunion l'huissier mandaté par GDE s'était présenté aux Présidents de Vivre et de Sauvons Notre Futur et leur avait exposé l'objet de sa présence : relever tout propos excessif ou diffamatoire.

Vous comprendrez mieux cette "modération" : dans le feu de la discussion, les paroles peuvent dépasser la pensée.

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Presentation

  • : Sauvons Notre Futur
  • Sauvons Notre Futur
  • : Association pour la protection de l'environnement créée à Sablons (Isère) en septembre 2005. Association régie par la loi du 1er juillet 1901. N° 0383002846.
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