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Publié le samedi 21 août 2010 à 09:06:00

Qu'est ce que la déséthyl-atrazine ?

Il s'agit d'un métabolite de l'atrazine(1), c'est-à-dire d'un produit  issu de la transformation, sous l’effet du milieu naturel et du temps, de l’atrazine. En France, l'atrazine était une substance couramment utilisée comme désherbant jusqu’en septembre 2003, date à laquelle son utilisation fut interdite. L'atrazine et ses métabolites (comme la déséthyl-atrazine) sont classées dans la catégorie des "pesticides".

Le laboratoire(2) ayant analysé l'eau prélevée jeudi 1er juillet 2010 à 8h35 au lavabo de la Mairie de Sablons (Isère) a détecté une concentration en déséthyl-atrazine de 0.14 µg/l (Rapport d'analyse N° 273156 du 21 juillet 2010). Cette valeur dépasse la Limite de Qualité (LQ) fixée à 0.10 µg/l par l'arrêté du 11 janvier 2007(3). A noter que l'eau prélevée en Mairie provenait de la station du Moulin.

Ce rapport d'analyse a été adressé au SIGEARPE(4), puis retransmis à la Mairie de Sablons (Isère) et affiché pour information du public.

Que dit la réglementation en cas de dépassement d'une limite de qualité?

 Article R1321-26 du Code de la Santé Publique (CSP) modifié par Décret n°2010-344 du 31 mars 2010 - art. 34

"Sans préjudice des dispositions prévues à l'article R. 1321-47, si les limites de qualité définies par l'arrêté mentionné à l'article R. 1321-2, ne sont pas respectées aux points de conformité définis à l'article R. 1321-5, la personne responsable de la production ou de la distribution d'eau destinée à la consommation humaine est tenue

1° D'en informer immédiatement le maire et le directeur général de l'agence régionale de santé, qui transmet cette information au préfet territorialement compétent ;

2° D'effectuer immédiatement une enquête afin d'en déterminer la cause ;

3° De porter immédiatement les constatations et les conclusions de l'enquête aux autorités mentionnées au 1° du présent article.

Pour les eaux conditionnées, les dispositions applicables sont celles de l'article R. 1322-44-6. "

 Dossier d’information de la Direction Générale de la Santé du 7 septembre 2005 intitulé "La qualité de l'eau potable en France". Ce document  mentionne pages 25 et 26 les mesures à prendre en cas de dépassement d'une limite de qualité pour les pesticides.

Pour consulter ce document (Format .pdf - 42 pages) Cliquez

Dans le cas présent, les autorités devront confirmer que nous sommes bien dans la situation B1 définie dans le document ci-dessus et que les recommandations suivantes s'appliquent :

"En situation B1, le CSHPF(5) recommande d’appliquer un programme renforcé de suivi de la qualité de l’eau, à une fréquence au moins mensuelle et d’informer la population concernée. Le responsable de la distribution d’eau doit alors rechercher les causes de la dégradation de la qualité de l’eau et mettre en place au sein du bassin d’alimentation du captage d’eau, avec les acteurs concernés, des actions visant à prévenir la présence de pesticides dans les eaux utilisées pour la production d’eau destinée à la consommation humaine. Dans une telle situation, selon les recommandations du CSHPF, l’eau du robinet peut continuer à être utilisée pour la boisson et la préparation des aliments."

Concernant cette situation de non-conformité de l’eau potable distribuée à Sablons, le rôle de notre Association consistera à s’assurer que la réglementation et les recommandations soient strictement respectées. De plus, nous suivrons, avec une grande vigilance, les résultats des prochaines analyses.

(1) Pour en savoir plus sur l’atrazine (document au format .pdf - 69 pages)  Cliquez

(2) Laboratoire d'Analyses des Eaux - 60 allée Saint Exupéry - 38330 Montbonnot-Saint-Martin. Pour consulter le site du laboratoire Cliquez

(3) Arrêté du 11 janvier 2007 relatif aux limites et références de qualité des eaux brutes et des eaux destinées à la consommation humaine mentionnées aux articles R. 1321-2, R. 1321-3, R. 1321-7 et R. 1321-38 du code de la santé publique. Pour consulter l'arrêté Cliquez

(4) SIGEARPE : Syndicat Intercommunal de Gestion de l'Eau et de l'Assainissement de Roussillon / Péage-de-Roussillon et Environs. Pour consulter le site du SIGEARPE Cliquez

(5) CSHPF : Conseil Supérieur d'Hygiène Publique de France

 

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Publié le mardi 10 août 2010 à 20:14:00

Nous reprenons d'abord chronologiquement tout ce qui s'est passé depuis début juin :

Suite à la CLI(1) du 4 juin 2010, un article du Dauphiné Libéré du 16 juin a provoqué une réaction de la part du siège de GDE : nous avons reçu une lettre recommandée avec AR.

Pour consulter l’article du Dauphiné Libéré du 16/06/2010 Cliquez

Pour lire le courrier de GDE du 05/07/2010 Cliquez

VIVRE(2) a reçu la même lettre le même jour. L'AREU(3) dans le Calvados où siège GDE a reçu également le même jour une lettre du même type suite à un article paru dans Ouest France le 15 juin.

Puis, dans un autre article du Dauphiné Libéré du 18 juillet 2010, Monsieur Bruno LE SECH de GDE expose les positions de son entreprise.

Pour consulter l’article du Dauphiné Libéré du 18/07/2010 (2 pages) Cliquez

Donc, les dirigeants de GDE ont décidé de passer à la vitesse supérieure en s'exprimant dans la presse et en nous menaçant de poursuites judiciaires.

Nos réactions :

1 – Nous-mêmes avions envisagé d'en arriver là en attaquant la validité de l'Arrêté Préfectoral légalisant les émissions de Composés Organiques Volatils (COV) en fixant des limites quantitatives. Pour se faire, nous avions demandé aux élus locaux de nous aider financièrement. Après s'être réunis, ils nous ont fait savoir que cette aide spécifique revêtirait un caractère illégal : dont acte.

Cependant, ils ne nous abandonnent pas puisqu'ils réitèrent leur demande de rendez-vous auprès du Ministre d'Etat Monsieur Jean-Louis BORLOO : nous les en remercions chaleureusement, en espérant qu'il aura enfin un peu de temps à nous consacrer.

Pour lire le courrier des Elus locaux du 19/07/2010 adressé à Monsieur BORLOO Cliquez

2 - Nous répondons à la lettre du 5 juillet 2010 de Monsieur Jean-Paul SAISON.

Pour lire notre courrier du 05/08/2010 adressé à Monsieur SAISON Cliquez

3 - Nous demandons un droit de réponse au Dauphiné Libéré suite aux déclarations de Monsieur LE SECH dans leur parution du 18 juillet 2010.

Pour lire notre courrier du 05/08/2010 adressé au Dauphiné Libéré (2 pages) Cliquez

Forts du soutien des élus locaux et de nos adhérents, nous ne nous laisserons pas impressionner par des menaces de poursuites judiciaires d'où qu'elles viennent.

Nous sommes le relais des préoccupations de la population. GDE doit se donner les moyens de réduire au maximum ses émissions polluantes : des solutions techniques existent déjà pour les incinérateurs. Et au-delà, des techniques de traitement des Véhicules Hors d’Usage (VHU) beaucoup plus respectueuses de l'environnement existent aussi : nous pourrons en reparler.

Nous vous tiendrons informés de la suite de ce feuilleton à la Dallas (pour ceux qui ont suivi cette vieille série : nous ne savons pas encore qui est l'abominable JR mais nous savons déjà dans quelle entreprise il travaille).

(1) CLI : Commission Locale d‘Information. Elle s’est tenue vendredi 04/06/2010 dans les locaux de GDE, à Salaise-sur-Sanne (Isère)

(2) VIVRE : Vivre Ici Vallée du Rhône Environnement (http://www.vivreicienvironnement.com)

(3) AREU : Association Rocquancourt Environnement et Urbanisme (http://www.areu.asso1901.com)

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Publié le dimanche 8 août 2010 à 22:05:00

Le ministère de l'Ecologie, de l'Energie, du Développement durable et de la Mer vient de répondre à la question posée par Olivier Dussopt, député de l'Ardèche, lors de la 13ème législature.

Cette question concernait les Préparations Naturelles Peu Préoccupantes (PNPP). Question N° 77751 publiée au Journal Officiel le 04/05/2010, page 4863 – Réponse publiée au Journal Officiel le 03/08/2010, page 8555.

Pour lire la question d'Olivier Dussopt et la réponse du ministère Cliquez

 

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Publié le jeudi 5 août 2010 à 14:20:00

Les eaux brutes, utilisées pour la production d’eau potable, sont prélevées dans les nappes d’eaux souterraines ou dans les milieux aquatiques de surface.

Afin de maîtriser les risques sanitaires liés à la production d’eau potable (en complément des indispensables actions générales de préservation du milieu), la mise en place de périmètres de protection des captages est une étape privilégiée pour la fourniture d’une eau de bonne qualité.

Les Périmètres de Protection des Captages (PPC) sont définis dans le Code de la Santé Publique (CSP), aux articles L.1321-2 et R.1321-13.

Pour consulter l’article L. 1321-2 du Code de la Santé Publique Cliquez

Pour consulter l’article R. 1321-13 du Code de la Santé Publique Cliquez

Le Plan National Santé-Environnement 2004-2008 (dit PNSE 1), fixait comme objectif la protection réglementaire de la totalité des captages en 2010. En août 2009, sur près de 34 000 points de captages d’eau en France, il en restait encore 14 694 à protéger.

Pour en savoir plus sur la protection des captages destinés à la production d’eau potable (bilan août 2009) Cliquez (Document de 8 pages, au format .pdf)

Dans ce document (Page 5 - Figure 2), vous pourrez constater que les départements de l’Ardèche et de l’Isère (deux départements qui nous concernent particulièrement) étaient, en août 2009, très loin de l’objectif à atteindre en 2010 (totalité des captages protégés).

 

 

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Publié le samedi 24 juillet 2010 à 16:11:00

Si vous résidez dans un rayon de dix kilomètres autour du Centre Nucléaire de Production d'Electricité (CNPE) de Saint-Alban / Saint-Maurice (Isère), vous avez reçu récemment, de la part d'EDF, une plaquette de présentation de la centrale (48 communes concernées). Dans le document intitulé "En bref 2009", vous avez pu lire en page 4, au paragraphe "Sûreté" :

"En 2009, la centrale de Saint-Alban a déclaré à l'Autorité de Sûreté Nucléaire 25 Evènements Significatifs dont 21 écarts (niveau 0 sur l'échelle INES(1), c'est-à-dire sans impact du point de vue de la sûreté) et 4 anomalies (niveau 1)".

En revanche, le site internet de l'Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) fait état de 6 avis d'incident de niveau 1 pour le CNPE de Saint-Alban / Saint-Maurice en 2009.

En conséquence, nous avons adressé un courrier à l'attention de Monsieur le Directeur du CNPE de Saint-Alban / Saint-Maurice pour connaître les raisons de cet écart dans le recensement des anomalies.

Pour lire ce courrier posté samedi 24 juillet 2010 Cliquez 

(1) INES = Echelle internationale des événements nucléaires (INES, de l'anglais International Nuclear Event Scale). Elle sert à mesurer la gravité d'un accident nucléaire. Les événements sont classés sur l’échelle selon sept niveaux. Les événements correspondant aux niveaux supérieurs (4 à 7) sont qualifiés d’accidents, et ceux correspondant aux niveaux inférieurs (1 à 3) d’incidents. Les événements qui n’ont aucune importance du point de vue de la sûreté sont classés au niveau 0 (en dessous de l’échelle) et sont qualifiés d’écarts.

Pour en savoir plus sur l’échelle internationale des évènements nucléaires (document .pdf de 102 pages) Cliquez

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Presentation

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  • Sauvons Notre Futur
  • : Association pour la protection de l'environnement créée à Sablons (Isère) en septembre 2005. Association régie par la loi du 1er juillet 1901. N° 0383002846.
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