Réunion organisée par des Élus du Pays Roussillonnais, la Députée Européenne Michèle Rivasi et les Associations (Vivre et nous-même).
Etaient présents à la tribune, outre Michèle Rivasi, Madame Masson Maire du Péage-de-Roussillon, Madame Di Bin Maire de Sablons, Monsieur Rigaud Conseiller Général, Madame Mouchiroud représentant le Maire de Salaise-sur-Sanne, Monsieur Berthouard Maire de Roussillon. Seul absent excusé, Monsieur Charvet Maire de Saint-Maurice-l'Exil. Nous avons noté la présence dans la salle de Monsieur Torgue Maire de Serrières.
Une partie de l'assistance – Lundi 14/02/2011 à 20h57
Cette réunion portait sur deux thèmes :
- Le Suivi Environnemental Global (SEG) dont le choix du prestataire pour réaliser la première phase a été fait unilatéralement par la DREAL(1) contrairement aux accords passés : ceci est très grave, crée un climat de méfiance et démontre un manque flagrant de transparence. Nous exigerons une présence plus importante encore des Associations tout au long des études pour vérifier que le cahier des charges est bien respecté. Nous exigerons également que le rapport intégral soit transmis aux Associations en même temps qu'à la DREAL.
- GDE qui cumule les motifs de discussions : l'Arrêté Préfectoral qui autorise les émissions de Composés Organiques Volatils (COV) et de dioxines en contradiction avec les termes de l'Enquête Publique, l'assignation en justice de Vivre, l'Evaluation des Risques Sanitaires (ERS) à revoir, etc.
Environ 250 personnes ont répondu à notre invitation, malgré la pluie et la Saint-Valentin ! Merci à tous. A signaler que nos collègues de l'Association OREEAT(2) ont fait le voyage pour nous soutenir (dont le Président René Hamel) : une balade de 700 km tout de même !
Merci aussi aux Elus qui ont confirmé leur appui en participant activement au débat, et à Michèle Rivasi qui nous a consacré la soirée malgré l'emploi du temps plus que fourni d'une Députée Européenne.
Les réactions de l'assistance furent mitigées : entre impatience, déception et envie d'en découdre. Nous comprenons parfaitement cela, le SEG a démarré depuis quatre ans, nous nous battons face à GDE depuis plus de cinq ans : il est vrai que les choses n'avancent pas vite. Mais devons-nous pour autant baisser les bras ?
Nous avons noté tout de même des points positifs :
- L'implication des élus allant pour certains jusqu'à une proposition de subvention aux Associations.
- Grâce à l'action de Michèle Rivasi, le rendez-vous attendu avec Madame la Ministre de l'Ecologie, du Développement durable, des Transports et du Logement(3) n'est plus utopique.
- Nous étudions la possibilité de provoquer une entrevue entre les Elus et le Responsable Régional de la DREAL : il doit s'expliquer.
- Pourquoi ne pas saisir le Tribunal Administratif pour les Arrêtés Préfectoraux concernant GDE ?
La seule façon de faire évoluer les choses sera de rencontrer des personnes réellement influentes et décisionnaires, c'est bien le profil d'une Ministre.
Petite cerise sur le gâteau : suite à la requête de GDE, un huissier de justice a été désigné par le Tribunal de Grande Instance de Vienne pour relever les déclarations faites lors de la réunion ainsi que leurs auteurs :
Extraits de la Requête :
- "La SA GDE fait l'objet de critiques virulentes et d'affirmations démesurées comme celle émanant de l'Association VIVRE ayant généré une procédure judiciaire par-devant le Tribunal de Grande Instance de Paris."
- "Il est à craindre que de nouveaux débordements interviennent lors de la réunion publique Info/Débat, objet des présentes."
- etc.
Car bien sûr nous ne sommes que des extrémistes inconscients qui s'attaquent à une pauvre petite entreprise qui n'a rien à se reprocher
(1) DREAL : Direction Régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement
(2) OREEAT : Observatoire Régional de l'Ecologie, de l'Environnement et de l'Aménagement du Territoire
(3) Nathalie Kosciusko-Morizet (NKM)