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Publié le lundi 20 mai 2024 à 17:30:00
Rapport de l'Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) sur l'état de la sûreté nucléaire et de de la radioprotection en France en 2023

Centrale Nucléaire de Saint-Alban-du-Rhône (page 38 du rapport) :

La centrale nucléaire de Saint-Alban, exploitée par EDF dans le département de l’Isère, sur le territoire des communes de Saint-Alban-du-Rhône et de Saint-Maurice-l’Exil à 40 km au sud de Lyon, est constituée de deux REP d’une puissance de 1 300 MWe chacun, mis en service en 1986 et 1987. Le réacteur 1 constitue l’INB 119, le réacteur 2, l’INB 120.

L’ASN considère que les performances de la centrale nucléaire de Saint‑Alban en matière de sûreté nucléaire, de radioprotection et de protection de l’environnement rejoignent l’appréciation générale du parc des centrales nucléaires d’EDF.

En matière de sûreté nucléaire, l’ASN relève que les installations du site sont exploitées et maintenues de façon satisfaisante malgré un programme industriel perturbé en 2023. Le réacteur 1 a été arrêté pour sa visite partielle et son rechargement en combustible. Le planning des activités de cet arrêt a été difficilement maîtrisé et plusieurs écarts aux exigences de sûreté ont été mis en exergue à l’occasion des inspections de chantier réalisées par l’ASN. En matière d’exploitation des réacteurs, la surveillance en salle de commande et la gestion des compétences des équipes de conduite sont considérées comme satisfaisantes.

En matière de radioprotection des travailleurs, l’ASN considère que la maîtrise de l’exposition des travailleurs est satisfaisante. Cependant, au regard des événements significatifs pour la radioprotection (ESR) déclarés en 2023, l’ASN attend encore un renforcement de la culture de radioprotection et de la rigueur des activités de balisage des chantiers et de gestion des outillages et des déchets radioactifs.

En matière de protection de l’environnement, les résultats de la centrale nucléaire sont satisfaisants mais l’ASN attend un traitement plus réactif des aléas techniques impactant les dispositifs de protection de l’environnement.

En matière de santé et de sécurité au travail, l’ASN constate que le site poursuit le déploiement d’actions nationales d’EDF, notamment en matière de risques électriques et de levage.Des actions spécifiques en lien avec le risque électrique ont été mises en œuvre de manière satisfaisante sur le site. Si l’accidentologie demeure globalement maîtrisée, une vigilance particulière doit être maintenue lors des arrêts de réacteur.

Pour consulter le rapport 2023 de l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) : cliquez ici.

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Publié le lundi 6 mai 2024 à 18:00:00
Photo Le DL /Georges Aubry

Photo Le DL /Georges Aubry

Ci-dessous, l’article du Dauphiné Libéré du 03/05/2024 (Georges Aubry) :

 

Agglomération Roussillonnaise

 

Site chimique : le projet Starval suspendu par la justice

 

À la suite du référé engagé par Aura environnement contre l’arrêté permettant l’exécution d’un projet de chaudière sur le site chimique, le tribunal administratif a donné raison à l’association, suspendant l’exécution de l’autorisation environnementale.

L’association Aura environnement avait saisi en référé le 25 mai dernier (initialement, l’audience était prévue le 22) le tribunal administratif de Grenoble contre le projet d’une nouvelle chaudière qui doit être implantée sur le site chimique des Roches-Condrieu. Plus exactement, l’association a attaqué l’arrêté préfectoral autorisant l’exploitation du projet, intitulé Starval.

L’association Aura environnement avait saisi en référé le 25 mai dernier (initialement, l’audience était prévue le 22) le tribunal administratif de Grenoble contre le projet d’une nouvelle chaudière qui doit être implantée sur le site chimique des Roches-Condrieu. Plus exactement, l’association a attaqué l’arrêté préfectoral autorisant l’exploitation du projet, intitulé Starval.

Initié par le groupe Novapex, ce projet s’inscrit dans la démarche de décarbonation de la plateforme chimique. Selon le groupe, son objectif est d’atteindre 73 % de consommation de chaleur d’origine renouvelable et de réduire le flux des polluants en utilisant notamment, pour faire fonctionner la chaudière, le réseau vapeur du site. Ce système limiterait aussi drastiquement l’utilisation du gaz, donc des énergies fossiles, qui ne serait plus utilisé que pour démarrer la chaudière.

Si l’association de défense de l’environnement a contesté ce projet, c’est qu’elle considère qu’in fine il procède à « la valorisation thermique des résidus de distillation de l’atelier de production de phénol, avec des caractéristiques similaires à la combustion du gaz et la propagation de poussières dangereuses ».

Aura brandit la menace d’un huissier

Président d’Aura environnement, Marc-Claude de Portebane pointait du doigt l’incidence environnementale du projet, émetteur de 30 000 tonnes de CO 2 par an, sans mesure d’évitement ou de compensation, ainsi que les risques sanitaires pour les habitants voisins du site. L’association, ainsi que des riverains qui l’ont rejointe dans cette procédure, dénonçait aussi un passage en force du préfet alors que le commissaire enquêteur avait rendu un avis négatif sur ce projet.

Au final, le tribunal a suivi l’association, rejetant les conclusions de la partie adverse en mettant en exergue la nécessité d’une étude d’impacts, un point technique correspondant à la nomenclature des installations classées, avec comme conséquence la suspension de l’exécution de l’autorisation environnementale entérinée au mois de février dernier. De fait, cela est équivalent à suspendre l’exécution du projet. Par ailleurs, l’État et Novapex devront verser une somme de 1 000 euros aux requérants. L’ordonnance de jugement sera également transmise au ministère de la Transition écologique.

L’association Aura se dit est d’autant plus « satisfait qu’il est très rare de gagner en référé ». Par ailleurs Marc-Claude de Portebane assure que l’association mandera un huissier la semaine prochaine sur le site chimique, « pour constater si les travaux ont bien été stoppés ».

De son côté, Willy Lemesle, le directeur du site roussillonnais de Novapex, souligne que le groupe « a pris acte de la décision ». « Pour le moment on regarde ce qu’il en est et on analyse la situation », mentionne-t-il.

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Publié le samedi 20 avril 2024 à 20:00:00
Enquête publique concernant le projet Starval de la Société Novapex : avis négatif du Commissaire enquêteur

En résumé, le Commissaire enquêteur a conclu que :

 

  • le projet Starval ne peut être considéré comme une chaudière mais bien comme un incinérateur déguisé.

 

  • au vu de l’ensemble des éléments invoqués ci-dessus et des observations du public, le commissaire enquêteur émet un avis négatif à la demande d’autorisation environnementale déposée par la société Novapex en vue de créer une nouvelle chaudière (projet Starval)

Pour lire l’intégralité du rapport du Commissaire enquêteur du 9 décembre 2023, cliquez ici.

Pour consulter les commentaires et remarques adressés au Commissaire enquêteur par les Associations Vivre et Sauvons Notre Futur, cliquez ici.

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Publié le mercredi 13 mars 2024 à 00:30:00
Concertation publique sur le réexamen de sûreté et le fonctionnement au-delà de 40 ans des réacteurs de 1300 MWe

Une réunion publique de la Commission Locale d’Information (CLI) auprès de la centrale nucléaire de Saint-Alban-du-Rhône s’est déroulée le lundi 11 mars 2024 à 18h30 à Saint-Maurice-l’Exil. La salle de conférence Nelson Mandela était comble.

Après l’accueil de Madame Gérin, Présidente de la Commission Locale d’Information (CLI), l’Autorité de Sûreté Nuclaire (ASN), l’exploitant EDF et l'Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN) ont présenté les enjeux du réexamen de sûreté des réacteurs de 1300 MWe. À noter que la centrale nucléaire de Saint-Alban-du-Rhône possède deux réacteurs de 1300 MWe mis en service en 1985 et 1986.  

Pour consulter la présentation de l'IRSN, cliquez ici.

Pour consulter la présentation d’EDF, cliquez ici.

Une large consultation est organisée au niveau national par le Haut Comité pour la Transparence et l’Information sur la Sécurité Nucléaire (HCTISN), et portée par la Commission Nationale du Débat Public (CNDP), soutenus par l’Association Nationale des Comités et Commissions Locales d’Information (ANCCLI).

L’avis du public est sollicité du 18 janvier au 30 juin 2024 par une concertation publique sur le site : https://concertation.suretenucleaire.fr/

Vous y trouverez un calendrier permettant d’accéder aux webinaires, documents et de formuler vos questions et remarques.

Au niveau local, la Commission Locale d’Information (CLI) pour le site de Saint-Alban propose d’animer des temps pédagogiques auprès des citoyens pour permettre la formulation d’avis éclairés.

La seconde partie de la réunion a été consacrée à un temps d’échange. Les intervenants (ASN, EDF, IRSN) ont répondu aux nombreuses questions du public. Un compte rendu relatant ces échanges sera prochainement rédigé.

Pour terminer la réunion, les participants ont voté pour choisir parmi les quatre thématiques proposées, les trois qui seront abordées au cours des temps pédagogiques organisés par la CLI.

Des informations complémentaires vous seront communiquées prochainement.

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Publié le samedi 9 mars 2024 à 09:30:00

Le 13 février dernier, un de nos adhérents ardéchois avait interrogé par courriel la délégation départementale de l’Ardèche de l’Agence Régionale de Santé (ARS) concernant le dépassement de limite de qualité pour le chlorothalonil R471811.

Il vient de recevoir une réponse complète et précise de la part de l’ARS. En résumé, la situation est prise en compte et un plan d’action est en cours. C’est plutôt rassurant !

Vous trouverez, ci-après, la copie du message reçu le 08/03/2024, à laquelle nous avons ajouté la définition des sigles COFRAC et EDCH :

Qualité de l'eau - Unité de distribution d'eau potable (UDI) des Terres carrées à Peyraud

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Presentation

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  • : Association pour la protection de l'environnement créée à Sablons (Isère) en septembre 2005. Association régie par la loi du 1er juillet 1901. N° 0383002846.
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