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Publié le vendredi 24 janvier 2014 à 17:02:00

Le MCS (Multiple Chemical Sensitivity), en français HMC (Hypersensibilité Multiple Chimique), est une maladie environnementale qui n’est pas encore reconnue en France.

Nous sommes en contact avec une habitante de Roussillon, Madame Duqueyrois, qui souffre de cette maladie.

Avec des Associations nationales et le soutien de la Députée Européenne Michèle Rivasi, nous organisons une manifestation pour la reconnaissance de cette maladie en France :

 

Le jeudi 30 janvier 2014 à 10 h 30 devant le siège de la CCPR(1) à Saint-Maurice-l'Exil (Isère).

 

L'ensemble des communes et leurs élus de la région sont concernés par ce problème.

Tous les lecteurs de ce blog sont bien entendu invités à participer.

Nous vous joignons, ci-dessous, le texte de la pétition adressée à Madame la Ministre de la Santé. Ce texte donne des explications sur la maladie. Si vous souhaitez signer cette pétition sur le site «avaaz.org» Cliquez  

 

Qu’est-ce que le M.C.S. ?
L'Hypersensibilité Multiple Chimique (M.C.S. pour Multiple Chemical Sensitivity) encore appelée syndrome d'intolérance aux odeurs chimiques est une intolérance à divers produits chimiques développée suite à une surexposition aux produits chimiques.
Quels symptômes ?
Cette maladie se traduit par des troubles organiques multiples chroniques dont certains peuvent s’avérer permanent :
-  problèmes d'orientation et de concentration,
-  vertiges, violentes céphalées,
-  douleurs et faiblesses musculaires et articulaires,
-  difficultés respiratoires (asthme, hyperventilation …),
-  irritations de la sphère oto-rhino-laryngée (démangeaisons et brûlures du nez et de la gorge, aphtes, dysphonie, rhinite),
-  irritations des yeux (conjonctivites, orgelets), de la peau et du cuir chevelu,
-  troubles digestifs répétitifs (nausées …),
-  intolérances à de nombreux COV (Composants Organiques Volatils) inhalés, respirés ou absorbés.
Pris indépendamment, ces troubles peuvent passer inaperçus, d’autant plus qu’ils peuvent être différés dans le temps par rapport à l’exposition, et de nombreuses personnes présentent des symptômes du M.C.S. sans le savoir.
Un environnement toxique au quotidien
Ces troubles apparaissent lors de chaque exposition (inhalation, respiration ou absorption) aux produits chimiques contenus dans de nombreux produits utilisés et côtoyés au quotidien : agents de nettoyage et d'entretien (lessives, assouplissants, cosmétiques, parfums, laques, vernis, peintures, colles, teintures …), essences et encre (stylo bille, feutre, imprimantes, journaux …), gaz (échappement de véhicule, aérosols ...), goudrons frais, pollution atmosphérique, émanations des produits plastiques (intérieur de véhicule neuf, revêtements plastiques …), émanations de meubles contenant notamment des composés formaldéhydes, etc.
Cette grande diversité de sources toxiques dans notre environnement fait du M.C.S. une pathologie invalidante et handicapante au quotidien pour les personnes atteintes.
De lourdes conséquences sociales

Outre les graves problèmes de santé déjà évoqués, cette pathologie entraîne un isolement progressif du patient : la présence d’une personne parfumée dans le bus, un fumeur en terrasse ou une surface récemment nettoyée sont autant de situations courantes qui sont paralysantes pour les malades.
Les conséquences sont dramatiques : perte d'emploi pour échapper à un environnement devenu toxique, rupture familiale et divorce suite à l’incompréhension des proches (due notamment à la non reconnaissance du M.C.S. !), jusqu’à une exclusion complète de la société, le malade M.C.S. ne pouvant en effet plus fréquenter tout commerce ou lieu public ainsi que les transports en commun.
Des preuves scientifiques de l’existence du MCS
En France, un diagnostic a été mis en place suite à la découverte d’une hypovascularisation de certaines zones du cerveau et de marqueurs biologiques sanguins comme critères cliniques objectifs du M.C.S.
Ces critères prouvent ainsi de façon objective le caractère physiologique de la pathologie et sont cités dans l’Annexe 1 du rapport de l’ARTAC (Association pour la Recherche Thérapeutique Anti-Cancéreuse) : Le syndrome d’intolérance multiple aux produits chimiques (MCS), par le Professeur Dominique BELPOMME, publié en janvier 2011.
Pourquoi cette maladie n’est toujours pas reconnue en France ?
Le M.C.S. est actuellement reconnu officiellement comme maladie dans différents pays Européens comme l'Allemagne, la Belgique, l’Espagne, la Suisse et l'Italie, mais toujours pas en France !
En effet aujourd'hui encore, le M.C.S. est considéré à tort comme un trouble psychiatrique, alors qu'elle touche de 12 à 25 % de la population des pays industrialisés (Association Santé Environnement France, 2013). De plus le nombre de cas évolue de façon exponentielle, notamment chez les jeunes, du fait d’un environnement de plus en plus «chimique».


Nous demandons la reconnaissance de cette maladie pour permettre aux malades d’être pris en charge et au grand public d’être sensibilisé aux dangers de la surexposition aux produits chimiques.

 

(1) CCPR : Communauté de Communes du Pays Roussillonnais – Rue du 19 janvier 1962 – 38550 Saint-Maurice-l’Exil – Tél : 04 74 29 31 00

Plan d’accès Cliquez

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Publié le dimanche 19 janvier 2014 à 21:45:00

Comme suite à l’étude d’impact sur l’environnement concernant le zone industrialo-portuaire de Salaise-sur-Sanne/Sablons (Isère), qui s’est déroulée du 28 octobre au 29 novembre 2013, nous vous communiquons nos commentaires.

Pour lire nos commentaires Cliquez

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Publié le vendredi 20 décembre 2013 à 16:57:00

Communiqué lu au début de la réunion par Jean-Claude Girardin, Président de Sauvons Notre Futur :

«L'ensemble des Associations de Défense de l'Environnement, FRAPNA(1), VIVRE(2) et SAUVONS NOTRE FUTUR a décidé de boycotter la présente Commission Locale d’Information. Je suis chargé de vous présenter les raisons qui nous ont contraint à prendre cette décision.

Premièrement : Nous contestons le refus du Ministère de l'Environnement de mesurer les émissions de dioxines avec un taux d'oxygène de 11 % sous prétexte qu'il n'y aurait pas de combustion. Cela en contradiction avec le précédent Arrêté Préfectoral des Yvelines(3) et malgré l'intervention de Madame Michèle Rivasi(4). Pour qu'il y ait émission de dioxines, il faut une combustion complète ou incomplète avec des températures comprises entre 300 et 600 degrés. Le broyeur de GDE(5) de Salaise-sur-Sanne (Isère) émet des dioxines : la conclusion est donc évidente.

Deuxièmement : Nous demandons que les rejets gazeux diffus, qui représentent plus de la moitié des rejets totaux, soient captés au mieux et que l'ensemble des rejets soit correctement filtré.

Une dernière remarque : le Ministère avoue qu'aucun document technique de référence n'existe pour les broyeurs. C'est inadmissible compte tenu notamment de l'énorme augmentation de la puissance des broyeurs actuels, en particulier celui de Salaise-sur-Sanne (Isère).»

 

(1) FRAPNA : Fédération Rhône-Alpes de Protection de la Nature. La FRAPNA est une Association Loi 1901 créée en 1971, agréée par le Ministère de l’Environnement depuis 1978 et reconnue d’utilité publique depuis1984.

(2) VIVRE : Vivre Ici Vallée du Rhône Environnement. VIVRE est une Association citoyenne de protection de l’environnement. Ouverte à tous, son rayon d’action se situe autour du pays Roussillonnais.

(3) Arrêté de prescriptions complémentaires N° 11-150/DRE du 18 mai 2011.

(4) Michèle Rivasi : Députée Européenne depuis juin 2009. Agrégée de sciences de la Vie, de la Terre et de l'Univers.

(5) GDE : Guy Dauphin Environnement. Fondée par la famille Dauphin, il y a un peu plus d’un siècle en Normandie, GDE est une entreprise spécialisée dans le recyclage. Son siège se situe à Rocquancourt (Calvados).

 

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Publié le samedi 18 mai 2013 à 20:40:00

Notre secteur, situé à la convergence des départements du Rhône, de la Loire, de l'Isère, de l'Ardèche et de la Drôme concentre tous les modes de transport :  routier (A7, RN7, RN86, RD 86, RD386, RD 6086, RD820, ...), ferroviaire (rive droite et rive gauche du fleuve Rhône), fluvial (canal du Rhône) et aérien. Chaque jour, de grandes quantités de matières dangereuses sont transportées sur ce territoire. Les risques liés à ces déplacements ne sont pas insignifiants. Pourtant, trop souvent, le risque associé au transport des matières dangereuses est sous-évalué. C'est un peu l'omerta !
Hélas, le risque "zéro" est une chimère. Pour preuve, l'accident ferroviaire qui s'est produit le 4 mai 2013, entre les localités de Schellebelle et Wetteren (Belgique).

L'Association "Sauvegarde Rive Droite" (SRD), qui s'oppose au projet actuel de contournement ferroviaire de l'agglomération Lyonnaise (CFAL), vient de publier un article concernant ce déraillement de train.

Pour lire cet article Cliquez

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Publié le lundi 13 mai 2013 à 00:30:00

Centrale nucléaire Saint-Alban

Centrale nucléaire de Saint-Alban / Saint-Maurice - Dimanche 11/04/2010 à 16h01


Nous vous communiquons l'appréciation pour l'année 2012 de l'Autorité de Sûreté Nucléaire(1) concernant le Centre Nucléaire de Production d'Electricité (CNPE) de Saint-Alban-du-Rhône / Saint-Maurice-l'Exil (Isère) :

"Après trois années en retrait par rapport à l'appréciation générale des performances que l'ASN porte sur EDF, l'ASN considère que les performances du site de Saint-Alban en matière de sûreté nucléaire ont rejoint globalement en 2012 l'appréciation générale des performances que l'ASN porte sur EDF. L'ASN note en particulier que le site de Saint-Alban a amélioré le gréement de sa filière indépendante de sûreté et renforcé la robustesse des analyses qu'elle produit. En outre, le directeur du site de Saint-Alban ainsi que le directeur de la division production nucléaire d'EDF ont présenté le 6 juin 2012 à la direction générale de l'ASN les actions structurantes qu'ils entendaient déployer pour répondre aux constats formulés par l'ASN à la suite de l'inspection de revue qu'elle a menée du 5 au 9 septembre 2011. Aussi, à la lumière des inspections qu'elle a réalisées en 2012, l'ASN note que même s'ils restent fragiles, les résultats en matière de sûreté nucléaire du site de Saint-Alban sont globalement en amélioration, les actions de fond lancées par EDF commençant à porter leur fruit. L'ASN considère toutefois que cette amélioration doit s'inscrire dans la durée. En matière de protection de l'environnement, l'ASN considère que les performances du site de Saint-Alban se sont améliorées mais restent en retrait par rapport à l'appréciation générale des performances que l'ASN porte sur EDF. Le site de Saint-Alban doit améliorer la rigueur avec laquelle il exploite les équipements concourant à la protection de l'environnement. Concernant le suivi des équipements sous pression, l'ASN, après avoir décidé en 2011 de ne pas renouveler la reconnaissance du service d'inspection du site de Saint-Alban, a noté au cours d'un audit réalisé en avril 2012 la qualité du plan d'action déployé par EDF pour renforcer le gréement et l'indépendance de ce service. À la lumière des conclusions de cet audit, l'ASN a proposé au préfet de reconnaître le service d'inspection du site de Saint-Alban le 1er juin 2012.
En matière de radioprotection, l'ASN considère que les performances du site de Saint-Alban rejoignent globalement l'appréciation générale des performances que l'ASN porte sur EDF. Le site de Saint-Alban présente dans ce domaine des résultats contrastés : si les accès en zones spécialement réglementées pour la protection des travailleurs contre les rayonnements ionisants (zones " orange " et " rouges ") sont satisfaisants, la maîtrise de la contamination sur les chantiers lors des arrêts de réacteur doit être améliorée." (Source : Extrait du rapport de l'ASN sur l'état de la sûreté nucléaire et de la radioprotection en France en 2012 - Chapitre 12 - Les centrales nucléaires - Page 398).

Face à ce rapport contrasté, notre Association(2) suivra avec attention les performances du site dans les domaines sensibles, notament les performances en matière de protection de l'environnement.

Pour en savoir plus sur la centrale nucléaire de Saint-Alban (site de l'ASN) Cliquez

Pour accéder au site EDF de la centrale nucléaire de Saint-Alban Cliquez

N'hésitez pas à nous faire part de vos questions ou commentaires en utilisant le lien "ECRIRE UN COMMENTAIRE" qui se trouve à la fin de cet article.

 

(1) : Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) = Autorité administrative indépendante créée par la loi du 13 juin 2006, elle a pour mission d'assurer, au nom de l'État, le contrôle de la sûreté nucléaire et de la radioprotection en France pour protéger les travailleurs, les patients, le public et l'environnement des risques liés aux activités nucléaires. Elle contribue également à l'information des citoyens. L'ASN est souvent surnommée "Le gendarme du nucléaire".


(2) : Sauvons Notre Futur est membre de la Commission Locale d'Information (CLI) de la Centrale de Saint-Alban. Son Président, Jean-Claude Girardin, est membre du bureau de la CLI.

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Presentation

  • : Sauvons Notre Futur
  • Sauvons Notre Futur
  • : Association pour la protection de l'environnement créée à Sablons (Isère) en septembre 2005. Association régie par la loi du 1er juillet 1901. N° 0383002846.
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