Publié le lundi 27 février 2012 à 10:17:00
Nous vous informons qu'une manifestation pour sortir du nucléaire se déroulera le dimanche 11 mars 2012 à partir de 13h30. Il s'agit de former une chaîne humaine entre Lyon et Avignon, le long de la Route Nationale 7. Pour notre secteur, un rendez-vous est fixé sur le parking de Carrefour Salaise à 13h30.
D'autre part, le samedi 3 mars, une première chaîne est prévue sur le marché d'Annonay (Ardèche) pour informer et préparer celle du 11 mars 2012.
Pour consulter le dossier de presse concernant cet évènement
Notre Association ne donne aucune consigne à ses Adhérents. Le choix appartient à chacun, en fonction de ses convictions et/ou de sa sensibilité politique, de participer ou non à cette manifestation.
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Les agendas
Publié le jeudi 23 février 2012 à 09:00:00
Nous avons le plaisir d'inviter nos Adhérents à l’Assemblée Générale Ordinaire qui aura lieu le vendredi 9 mars 2012 à 18h30, salle N° 1 du Centre socio-culturel, 4 rue César Geoffray, à Sablons (Isère).
Ordre du jour :
Pour consulter le plan d’accès au centre socio-culturel
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Les agendas
Publié le jeudi 9 février 2012 à 15:11:00
Vous avez pu lire dans l'article précédent que la nappe du Rhône, au niveau de la plaine de Péage-de-Roussillon, était contaminée par un herbicide, l'oxadiazon(1). Cette contamination est aussi mise en évidence dans la nappe du Drac, en rive droite et en aval de la confluence avec la Romanche.
Le rapport 2010 de l'Agence de l'eau Rhône-Méditerranée et Corse indique en page 9 : " l'oxadiazon est uniquement retrouvé à des niveaux quantifiables sur les stations situées sur ou en aval de zones industrielles où il est synthétisé (nappe du Drac en rive droite et en aval de la confluence avec la Romanche et nappe du Rhône au niveau de la plaine de Péage-de-Roussillon). Les concentrations rencontrées en 2010 sur ces stations sont toutes nettement supérieures aux normes de qualité (0,29 µg/l sur la nappe du Drac et 0,43 µg/l sur la nappe du Rhône)".
L'origine industrielle de cette contamination est donc évidente.
Bien entendu, nous veillerons à ce que cette pollution à l'oxadiazon de la nappe du Rhône soit prise en compte dans le cadre du suivi environnemental global (SEG) du pays roussillonnais.
Pour mémoire, il n'est pas inutile de rappeler l'incendie sur la plate-forme chimique de Roussillon (Isère) du 15 juin 1985 dont les eaux d'extinction ont entraîné, entre autres, une quantité non estimée d'oxadiazon dans le Rhône (il y avait, sur le site, 88 tonnes d'oxadiazon en stock au moment de l'incendie). Conséquences de cet incendie :
- Le bâtiment de stockage de 1600 m² et la totalité des produits qu'il abritait sont détruits.
- Le Rhône est pollué sur près de 70 km et environ 70 tonnes de poissons morts sont récupérés et incinérés.
- L'approvisionnement en eau potable de nombreuses agglomérations est perturbé durant 2 jours sur 200 km le long de la vallée rhodanienne. Plus de 130 000 habitants sont concernés.
- Les dommages dans l'entreprise sont évalués à 36 MF (5.48 M€) et les pertes d'exploitation à 3 MF (0.45 M€). Les pécheurs recevront 2.6 MF d'indemnités (0.39 M€).
Pour lire le rapport du Ministère chargé de l'Environnement relatant cet incendie (mise à jour d'octobre 2006)
(1) Oxadiazon : c'est un herbicide de la famille des oxadiazolones. Il appartient aux herbicides inhibiteurs de l'enzyme PPO (protoporphyrogène oxydase) conduisant à la synthèse des chlorophylles. Il existe de nombreuses préparations utilisées en France autorisées sur différentes cultures. L'oxadiazon est classé parmi les substances très toxiques pour les organismes aquatiques au titre de la directive 96/82/CE dite Seveso 2.
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Les informations générales
Publié le mardi 3 janvier 2012 à 18:31:00
En décembre 2011, l'Agence de l'Eau Rhône-Méditerranée et Corse a publié son rapport pour l'année 2010.
Malgré certaines améliorations, seulement 51 % des cours d'eau sont considérés comme étant dans un "bon état écologique". L'objectif du Grenelle de l'Environnement est d'arriver à 66 % en 2015. Nous sommes donc encore loin du compte.
Sur l'ensemble du bassin, qui va des sources de la Saône au Nord jusqu'aux côtes Méditerranéennes, cinq sites sont considérés comme des points noirs industriels. Nous sommes directement concernés par deux d'entre eux : le Sud de Lyon et notre région. A la hauteur de Sablons/Salaise (Isère), il a été mesuré 104 substances différentes dans les eaux du Rhône : 17 HAP(1), 20 PCB(2), 19 pesticides, 25 métaux et 23 autres micropolluants dont des chloroanilines considérés comme très toxiques pour les organismes aquatiques. Même la nappe est atteinte avec par exemple la présence d'oxadiazon (0,43 microgramme/l pour une norme à 0,1 microgramme/l).
Dans notre région, l'objectif de "bon état écologique" n'est même plus envisagé. On ne parle plus que d'espérer atteindre un "bon potentiel écologique". Même si d'importants efforts sont réalisés au niveau des pollutions, le Rhône est trop modifié et d'une façon irréversible pour pouvoir arriver à un bon état.
Un paramètre n'est pas analysé dans le rapport, c'est celui de la température de l'eau : en période estivale le Rhône atteint 29 à 30 °C. Quelles sont les conséquences pour la faune et la flore ? Sans oublier les micro-organismes qui peuvent être pathogènes comme par exemple la bactérie Legionella qui a un optimum théorique de croissance dans une eau dont la température est comprise entre 24 et 42 °C.
Quand les pêcheurs pourront-ils consommer leurs prises sans risques ? S'il reste quelque chose à prendre !
Pour consulter la totalité du rapport 2010 de l'Agence de l'Eau (27 pages)
Pour terminer, une petite vidéo d'un riverain ayant connu le Rhône jusqu'au début des années 70.
(1) HAP : Hydrocarbure Aromatique Polycyclique
(2) PCB : Polychlorobiphényle
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Les informations générales
Publié le vendredi 30 décembre 2011 à 16:28:00
Suite à une teneur en arsenic supérieure à la limite de qualité détectée en octobre 2010 dans l'eau du captage des Terres Carrées de Peyraud (voir nos articles publiés le 22 novembre et le 12 décembre 2011), nous avons recherché les causes possibles de cette contamination.
Nos premières investigations nous ont permis d'identifier deux sources potentielles de diffusion d'arsenic dans la nappe phréatique :
- La première se situe à environ 1 300 mètres à vol d'oiseau du captage des Terres Carrées. Il s'agit d'une entreprise qui était installée, depuis 1978, sur l'ancienne rotonde de la gare de Saint-Rambert-d'Albon (Drôme). Par arrêté préfectoral du 28 septembre 1994, elle a été autorisée à transférer son activité sur un terrain voisin. Il s'agit de l'entreprise SIRA(1), actuellement installée à Sablons (Isère), qui fabrique des poteaux en bois et qui est à l'origine d'une pollution des sols à l'arsenic détectée en 1992, suite à des plaintes de voisinages relayées par la FRAPNA(2). Pour consulter la fiche Basol consacrée à cette pollution des sols

- La deuxième se situe à Serrières (Ardèche). Il s'agit de l'entreprise SRB(3) victime le 18 octobre 2009 d'un violent incendie qui a détruit environ 700 tonnes de bois traités soit à la créosote(4), soit aux sels hydrosolubles de Chrome, Cuivre et Arsenic (CCA). Nous avions évoqué cet incendie dans notre article du 19 avril 2010.
Ce bilan n'est pas exhaustif. Il est possible que d'autres sources potentielles existent.
Si vous détenez des informations, n'hésitez pas à nous contacter.
Nous allons transmettre ces informations au cabinet BG Ingénieurs Conseils, chargé de la première phase d'étude du Suivi Environnemental Global (SEG) et demander qu'une enquête plus approfondie soit éventuellement réalisée.
(1) SIRA : Société d'Imprégnation Rhône-Alpes
(2) FRAPNA : Fédération Rhône-Alpes de Protection de la Nature
(3) SRB : Société de Recyclage des Bétons
(4) Créosote : La créosote est le nom donné à plusieurs sortes d'huiles extraites de goudrons de bois ou de charbon ou d'une plante. Ce mot désigne le plus souvent la créosote produite à partir du goudron de houille, utilisée comme conservateur du bois.
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