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Publié le jeudi 1 juillet 2021 à 08:00:00
Relocalisation de la production de paracétamol à Roussillon

Le sous-traitant pharmaceutique Segens va implanter une nouvelle usine pour la production de paracétamol en 2023 à Roussillon (Isère). Cette unité aura une capacité de 10 000 tonnes par an et sa production sera absorbée par les groupes pharmaceutiques Sanofi (marque Doliprane) et Upsa (marque Efferalgan, Dafalgan) qui jusqu’ici se contentaient de conditionner en France le principe actif de ce médicament importé d’Asie. Leader mondial de l’aspirine, Seqens est aussi un important fabricant de paracétamol avec deux usines en Chine. Le groupe souligne que sa future usine sera cinq à dix fois moins polluante que les usines existantes de paracétamol. Cette nouvelle unité de production devrait employer une trentaine de personnes.

Basée à Écully, en banlieue lyonnaise, l’entreprise réalise plus d’un milliard d’euros de ventes et emploie quelque 3 200 personnes.

Qu’est-ce que le paracétamol :

Le paracétamol est un médicament parmi les plus consommés dans le monde. C’est un analgésique et un antipyrétique particulièrement bien toléré et possédant peu d’effets secondaires. Il est, par exemple, un des rares médicaments autorisés pour les femmes enceintes ou chez les enfants en bas âge. De ce fait la production actuelle mondiale de paracétamol est très importante : près de 150 000 t/an avec une progression annuelle de 2 à 3 %. La simplicité de sa formule en fait une molécule aisément synthétisable. Du fait de cette simplicité, le prix de vente aux laboratoires pharmaceutiques s’établit ainsi à environ 3 €/kg. Essentiellement produit en Asie (en Chine et en Inde) et un peu aux États-Unis, le paracétamol n’est plus synthétisé en Europe depuis l’arrêt, en 2008, de l’usine de Roussillon (Rhodia). En France, le paracétamol est présent dans 124 médicaments autorisés par l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des produits de santé (ANSM, anciennement AFSSAPS). Plus d’un tiers de ces médicaments (48) contient du paracétamol seul, et pour près de deux tiers (76) il est utilisé en association avec d’autres molécules. D’après l’ANSM, la consommation de paracétamol représente à elle seule 10 % des boîtes de médicaments vendues en officines, avec le Doliprane, l’Efferalgan et le Dafalgan qui occupent les trois premières places des ventes en quantité. Le paracétamol occupe également la première place des médicaments vendus en valeur, mais avec seulement 2 % de part de marché. Cela est dû à son faible coût de commercialisation : de l'ordre de 2 € la boîte de 8 g de paracétamol.

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Publié le jeudi 17 juin 2021 à 09:30:00
Appréciation de l'Autorité de Sûreté Nucléaire pour l'année 2020 concernant la centrale nucléaire de Saint-Alban/Saint-Maurice (Isère)

Nous vous communiquons, ci-dessous, l’appréciation de l'Autorité de Sûreté Nucléaire pour l’année 2020 concernant la centrale nucléaire de Saint-Alban-du-Rhône/Saint-Maurice-L’Exil.

 

"L’ASN considère que les performances de la centrale nucléaire de Saint‑Alban en matière de sûreté nucléaire, de radioprotection et de protection de l’environnement se distinguent favorablement par rapport à l’appréciation générale des performances portée sur les centrales nucléaires d’EDF. L’incidence de la crise sanitaire liée à la pandémie de Covid 19 a été maîtrisée de manière satisfaisante par la centrale nucléaire, particulièrement en ce qui concerne la surveillance et l’exploitation des installations, le maintien de l’organisation de crise et la gestion des déchets.

En matière de sûreté nucléaire, l’ASN relève que la centrale nucléaire de Saint Alban maintient en 2020 ses bonnes performances, qui se situent au delà de l’appréciation générale des performances que l’ASN porte sur les centrales nucléaires d’EDF. Pour autant, elle a relevé que certains événements montrent que le respect des spécifications techniques d’exploitation doit être renforcé.

En matière de maintenance, seul l’arrêt du réacteur 1 pour visite partielle et rechargement en combustible était programmé, et l’ASN considère qu’EDF a globalement maîtrisé la réalisation des activités prévues. Lors de cet arrêt, EDF a finalisé l’intégration des modifications liées à la troisième visite décennale du réacteur. Les groupes électrogènes à moteur diesel d’ultime secours (DUS) ont également été mis en service dans le respect des échéances fixées par l’ASN.

En matière de radioprotection des travailleurs, l’ASN considère que les résultats opérationnels ont été satisfaisants. Si la disponibilité du matériel de radioprotection et le suivi des sas d’accès aux chantiers à risque de contamination ont progressé, l’ASN a constaté que la qualité des évaluations dosimétriques prévisionnelles des agents EDF doit être améliorée. Enfin, l’ASN attend l’amélioration du respect des règles d’accès aux chantiers et au port des équipements de protection requis.

En matière de protection de l’environnement, l’ASN considère que les performances de la centrale nucléaire de Saint‑Alban se distinguent favorablement par rapport à l’appréciation générale portée sur les centrales nucléaires d’EDF et sont stables par rapport aux années précédentes. L’organisation définie et mise en œuvre par EDF afin de respecter les exigences réglementaires en matière de surveillance des rejets et de l’environnement apparaît satisfaisante.

Les résultats en matière d’hygiène et de sécurité au travail sont également satisfaisants. L’ASN relève notamment qu’aucun accident grave n’a eu lieu lors de la visite partielle du réacteur 1. Toutefois, l’ASN constate une accidentologie assez importante au cours de cet arrêt. Sur le plan de la protection des travailleurs au regard de la crise sanitaire, l’ASN a constaté que le site avait mis en place, dès le mois de mars 2020, des mesures de protection adaptées qui ont évolué au fur et à mesure de l’avancée des connaissances."

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Publié le lundi 14 juin 2021 à 10:00:00
Jugement du recours de l'association Vivre Ici Vallée du Rhône Environnement contre Inspira

Par décision du 4 mai 2021, le Tribunal administratif de Grenoble a rendu son verdict concernant le recours déposé par l’association Vivre à l’encontre de l’arrêté du préfet de l’Isère du 19 décembre 2018 portant autorisation unique au titre de l’article L.214-3 du code de l’environnement en application de l’ordonnance n° 2014- 619 du 12 juin 2014 relatif au projet INSPIRA – ZAC de la zone industrialo-portuaire (ZIP) de Salaise-sur-Sanne et de Sablons.

Pour consulter ce document, cliquez ici.

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Publié le jeudi 20 mai 2021 à 19:00:45
Recours de l'Association Vivre contre le projet Inspira : Vivre 1 - Inspira 0

Le Tribunal Administratif de Grenoble, par son jugement du 4 mai 2021 a donné raison à l’Association Vivre concernant son recours déposé à l’encontre de l’arrêté du Préfet de l’Isère du 19 décembre 2018 portant autorisation unique relatif au projet INSPIRA.

 

Les termes du jugement sont les suivants :

- Article 1 : L’arrêté du Préfet de l’Isère du 19 décembre 2018 est annulé.

- Article 2 : L’État versera à l’Association Vivre la somme de 1500 € au titre des dispositions de l’article L.761-1 du code de justice administrative.

- Article 3 : Les conclusions présentées par la Société Isère Aménagement au titre de l’article L.181-18 du code de l’environnement et de l’article L.261-1 du code de justice administrative sont rejetées.

 

C’est une victoire, même s’il sera certainement fait appel de cette décision.

 

Notre Association a soutenu Vivre dans sa démarche en l’aidant financièrement, techniquement et moralement. Vous pouvez revoir notre avis et commentaires sur le projet INSPIRA lors de l’enquête publique de juin 2018 en cliquant ici

 

Cette action et ce jugement montrent l’importance du maintien des enquêtes publiques. Leur principe est mis en péril par la volonté politique du gouvernement actuel. Sans cette enquête, le projet INSPIRA aurait évolué sans aucune contradiction : l’avis défavorable émis par les trois commissaires enquêteurs et les associations de défense de l’environnement serait passé sous silence.

 

D’autres solutions sont possibles en dehors de ce que l’on appelle maintenant  « l’écologie industrielle » : cette notion n’a pas d’intérêt véritable pour l’environnement, mais vise à créer un écosystème industriel permettant d’améliorer l’efficacité et la rentabilité des entreprises.

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Publié le vendredi 1 janvier 2020 à 00:23:36
Bonne et heureuse année 2021

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Presentation

  • : Sauvons Notre Futur
  • Sauvons Notre Futur
  • : Association pour la protection de l'environnement créée à Sablons (Isère) en septembre 2005. Association régie par la loi du 1er juillet 1901. N° 0383002846.
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